13 février 2018

Blablacar socialiste, refus des 35 heures… des millions d’€ gaspillés !

Pendant la Séance budgétaire des 1er et 2 février 2018, la majorité socialiste a balayé d’un revers de main toutes les pistes d’économies que nous leur avons proposées. Ce sont ainsi plusieurs millions d’euros d’économies qui n’ont pas été considérés, car ces économies requièrent de la volonté politique et parfois de la fermeté de la part de l’exécutif. Retour sur ces dépenses qui ne seront pas revues en 2018.

Les 35 heures au Conseil départemental

Au Conseil départemental, le temps de travail est fixé à 1576 heures annuelles. En comparaison, dans le secteur privé et dans d’autres collectivités les employés travaillent 35 heures par semaine minimum, soit un total de 1607 heures par an.

Cette différence peut sembler très bénigne, mais comme elle concerne un peu plus de 3300 agents cela représente un écart de 105 000 heures, selon le rapport de la Chambre régionale des comptes, soit l’équivalent de 65 postes. Sur la base d’un poste chargé évalué à 44 000 €, cette « dérogation » coûte 2,8 millions d’euros par an.

Toujours selon le rapport de la CRC, le taux d’absentéisme en 2014 représentait 90 000 jours non travaillés, soit 246 emplois temps plein. Le Conseil départemental du Finistère perd chaque année plusieurs millions d’euros à cause du manque d’exigence de l’exécutif sur la gestion des Ressources Humaines.

BlablaCar socialiste

OuestGo, c’est le nom de la plateforme de covoiturage pilotée par le Conseil départemental en mars 2017 et subventionnée par 6 collectivités territoriales à hauteur de 380 000 €. Après l’échec de la plateforme finistérienne www.covoiturage-finistere.fr, la majorité socialiste au Conseil départemental du Finistère a attendu d’être rejointe par la Région Bretagne, Nantes Métropole, Rennes Métropole, Brest Métropole et La Carène Agglomération pour lancer ce projet voué à l’échec.

Plongée dans un environnement ultra-concurrentiel, cette plateforme socialiste de covoiturage viendra concurrencer des géants du secteur comme IDvroom (SNCF), Klaxit, ou même BlablaCar qui vient de lancer BlablaLines, une application pour les trajets quotidiens. Cette dépense de 380 000 € d’argent public est absurde et s’inscrit en pure perte pour financer un site qui n’atteindra jamais la popularité des services privés. Ce site de covoiturage, animé par un chargé de mission, nécessitera des mises à jour régulières afin de rester fonctionnel. Il coûtera toujours plus cher au contribuable, sans parvenir à la qualité de service existante dans le secteur privé.

A titre de comparaison, le budget R&D de BlablaCar avoisine les 15 millions d’€ par an.