Blog de l'Alliance pour le Finistère

27 septembre 2020

La droite et le centre sortent vainqueurs des sénatoriales – Bérézina pour le parti socialiste !

Dans le Finistère, les élections sénatoriales de ce dimanche 27 septembre marquent une victoire historique des listes présentées par la droite et le centre, avec l’élection de Philippe PAUL, Michel CANEVET et Nadège HAVET.

Les 24 Conseillers départementaux de l’ALLIANCE POUR LE FINISTÈRE se réjouissent de cette victoire et adressent leurs félicitations amicales aux trois Sénateurs élus. Le Finistère sera mieux défendu demain grâce à eux, alors qu’une crise économique et sociale très grave s’annonce.

Pour la liste du Parti socialiste, sur laquelle figuraient à la fois la présidente du Conseil départemental Nathalie SARRABEZOLLES et son vice-président Marc LABBEY, ce scrutin est une Berezina et marque une double sanction :

  • Sanction de la politique conduite au département, marquée par l’abandon des territoires ruraux (suppression de l’aide à la voirie communale, forte baisse des dotations d’aménagement), l’absence de tout projet de développement pour le Finistère, et la disparition du département des écrans radars alors même qu’une grave crise économique et sociale s’annonce ;
  • Sanction des petites combines politiques, et notamment du jeu de chaises musicales entre Nathalie SARRABEZOLLES et Marc LABBEY, qui s’étaient distribué les postes avant les élections, sans aucune considération pour les milliers d’agents du département qui se retrouvaient sans cap et sans capitaine.

La Présidente du Conseil départemental qui se pensait déjà Sénatrice, et son Vice-président qui se voyait déjà à sa place, vont maintenant devoir assumer leur très mauvais bilan lors des prochaines élections départementales.

23 septembre 2020

Non à la fermeture de la prépa Lettres du lycée Lapérouse-Kerichen de Brest !

Une des deux classes d’hypokhâgne du lycée Lapérouse-Kerichen de Brest fermerait, selon une proposition de l’Académie de Rennes pour la rentrée 2021. C’est que qu’ont appris avec stupeur les enseignants, universitaires, étudiants et élus du territoire.

La seule explication possible à cette proposition non motivée par une baisse de fréquentation, est la volonté de l’Académie de créer une classe préparatoire scientifique MP21 à Rennes, au lycée Châteaubriand, à coût constant.

Mais fermer cette classe reviendrait à attenter à l’égalité des chances dans tous les territoires bretons !

80 étudiants suivent actuellement ces cours à Brest, et la grande majorité d’entre eux sont Finistériens.

La disparition à terme de cette filière serait par ailleurs la suite logique de la dynamique qu’enclencherait cette division par deux des effectifs actuels.

Les élus de l’ALLIANCE POUR LE FINISTÈRE en appellent donc à Monsieur le Recteur d’Académie pour réexaminer cette proposition, avec en ligne de mire la sauvegarde de l’égalité des chances pour les élèves de notre territoire.

 

Maël DE CALAN, Président de l’ALLIANCE POUR LE FINISTÈRE

Véronique BOURBIGOT, Conseillère départementale du canton de Brest-4

Pierre OGOR, Conseiller départemental du canton de Brest-4

9 septembre 2020

Les socialistes au Département : le grand renoncement !

L’été 2020 aura été instructif quant à la sincérité de l’engagement des élus socialistes au service du Finistère et des Finistériens. En pleine crise, ils ont choisi de préserver leurs intérêts politiciens au détriment de la stabilité du Département et du bon exercice de ses compétences.

En juillet : « Sauve qui peut ! » 

Mi-juillet, pour justifier son départ précipité à 6 mois des élections, Nathalie SARRABEZOLLES affirmait « qu’il est difficile de faire avancer les choses à la Présidence du Département ».

Terrible aveu de renoncement après six années de présidence lunaire et alors même que le Département dispose de compétences fortes et de moyens immenses qui lui permettent d’agir dans les domaines de l’aide sociale, du grand âge, des routes, de l’aménagement du territoire, de la transition environnementale… Mais il est vrai que pour cela il faut un préalable : une volonté politique. On la cherche encore !

Aujourd’hui : « Touche pas au grisbi ! » 

Deuxième épisode : on apprend, alors même que les résultats des élections sénatoriales (du 27 septembre) ne sont pas connus, que les socialistes finistériens se disputent déjà la Présidence.

Pour désigner le remplaçant de la Présidente-candidate, les compétences ou la vision politique n’ont apparemment tenu aucune place. Seul le poids politique du PS Brestois, qui veut coute que coute garder la main mise sur le Conseil Départemental, semble avoir été pris en compte.

On est très, très loin des problèmes des Finistériens et des projets pour le Finistère !

Après avoir renoncé à agir pendant 6 ans, les socialistes se répartissent maintenant les postes dans le cadre de petits arrangements d’arrière-boutique. En agissant de la sorte, ils oublient nos concitoyens en général, et les agents du Département dont ils ont la charge en particulier, à qui ils témoignent leur total désintérêt. Cela laissera des traces.

8 septembre 2020

Stop à l’agribashing et aux intimidations contre nos agriculteurs !

La fin du mois d’août a été marquée par une nouvelle vague d’agribashing à l’encontre de nos agriculteurs finistériens.

Le mois de juillet dernier avait déjà été entaché des propos du député de Brest-Centre, en marge d’un soutien à l’idée d’un référendum sur la condition animale, qui avait évoqué des « pratiques cruelles d’un autre âge » en parlant des élevages bretons, et une nécessaire « sortie de ce mode de production qui est un holocauste quotidien ».

L’utilisation d’un terme porteur d’une telle connotation historique constituait bien entendu une insulte pour plus de 42 000 Finistériens vivant directement ou indirectement de l’agriculture et plus particulièrement pour les agriculteurs et les éleveurs.

Mais dans la suite logique de ces propos, un nouveau palier a été franchi puisque des tags injurieux ont été peints sur plusieurs exploitations agricoles, et en particulier celle de Jean-Alain Divanac’h, président de la FDSEA 29, située à Plonévez-Porzay, et de son fils Guillaume Divanac’h, jeune agriculteur récemment installé.

Outre la dégradation en elle-même, ces tags reprennent les thèmes de cette détestable polémique en associant l’agriculture finistérienne à la Mafia d’abord, puis et surtout au nazisme, faisant même explicitement référence au camp de concentration d’Auschwitz.

L’ignominie de telles inscriptions est plus qu’insultante pour nos paysans mais également pour les victimes et familles de victimes de la Seconde Guerre mondiale qui ne peuvent souffrir de telles comparaisons.

Les insultes se mêlent donc désormais aux dégradations et à l’insécurité ressentie par des agriculteurs et leurs familles dans leurs propres domiciles.

Les 24 élus de l’ALLIANCE POUR LE FINISTÈRE s’associent bien entendu à la colère et à l’émotion de ces éleveurs et de leurs familles, et espèrent que les voyous responsables de ces actes seront rapidement interpellés et jugés de manière exemplaire.

Nos agriculteurs sont à bien des égards exemplaires, et la récente crise a encore démontré leur importance, d’ailleurs particulièrement saluée par toutes et tous pendant cette période.

Ils doivent donc être aujourd’hui clairement et fortement soutenus contre ces agissements inacceptables !

20 juillet 2020

Soutien aux agriculteurs et aux salariés de l’agroalimentaire !

En marge d’un soutien à l’idée d’un référendum sur la condition animale, le député de Brest-Centre s’en est pris violemment à l’agriculture bretonne et en particulier à l’élevage, parlant de « pratiques cruelles d’un autre âge ».

Il incite notamment à « une sortie de ce mode de production qui est un holocauste quotidien ».

L’utilisation d’un terme porteur d’une telle connotation historique est une insulte pour les plus de 42 000 Finistériens vivant directement ou indirectement de l’agriculture et plus particulièrement pour les agriculteurs et les éleveurs.

Au gré des évolutions législatives, des débats de société, et des changements de mentalité, l’agriculture française a su évoluer et se réinventer comme peu d’autres milieux professionnels.

Tous les débats peuvent avoir lieu, et le monde agricole est bien souvent le premier à y participer, mais cette surenchère dans la violence des termes n’est en rien constructive.

Les premières victimes en sont les agriculteurs et les éleveurs qui sont régulièrement et injustement victimes de cet agribashing, ce qui participe à tant de drames humains silencieux dans nos campagnes.

De la même manière, cette attaque stérile et frontale d’un syndicat agricole largement majoritaire au sein de la profession et ayant pris sa part à ses évolutions récentes, ne semble pas démontrer une volonté de respect vis-à-vis de nos paysans.

Hier encore, nos agriculteurs et éleveurs étaient salués pour n’avoir jamais faibli pendant la crise et avoir approvisionné tout  le pays.

N’oublions pas ce que nous devons à ceux qui nous nourrissent !

17 juillet 2020

Sauve qui peut dans la majorité socialiste au Département !

Alors qu’en octobre dernier elle indiquait n’avoir aucune ambition sénatoriale et vouloir se consacrer au Département du Finistère, Nathalie Sarrabezolles vient d’officialiser sa candidature aux élections sénatoriales de septembre prochain.

Placée en deuxième position sur la liste socialiste, Nathalie Sarrabezolles souhaite donc devenir sénatrice ce qui l’obligerait, en raison du non-cumul des mandats, à démissionner aussitôt de la Présidence du Conseil départemental.

Un choix d’une telle importance, à quelques mois à peine des élections départementales de mars 2021, interroge. La présidente fait penser au capitaine d’un bateau qui sauterait dans le canot de sauvetage avant tous ses passagers.

Il y a d’abord le résultat des élections municipales : déjà affaiblie par le départ de son binôme au département, la présidente a assisté à la belle réélection des maires divers droite de Plougastel-Daoulas et Guipavas, les deux villes les plus importantes du canton. De quoi motiver un départ anticipé pour éviter une défaite dans un an…

Mais il y a surtout le très mauvais bilan de ce mandat : un budget qui n’est pas tenu, les rapports critiques de la Chambre régionale des comptes qui s’amoncèlent, des investissements somptuaires de plus en plus critiqués, les dotations aux communes qui doivent diminuer, une gestion idéologique des mineurs isolés étrangers, et tant d’autres erreurs …

Menacée dans son propre canton, confrontée à son mauvais bilan, la Présidente préfère sauter dans le canot de sauvetage !

Alors que le pays va traverser une crise économique et sociale très grave, les Finistériens doivent pouvoir compter sur un département solide, qui joue son rôle.

Les 24 conseillers départementaux de L’ALLIANCE POUR LE FINISTÈRE présenteront à l’automne leurs propositions pour aller dans ce sens, et donner un nouveau cap au Finistère.

6 juillet 2020

L’Alliance pour le Finistère propose un plan départemental de relance par l’investissement pour répondre à la crise

L’ALLIANCE POUR LE FINISTÈRE a proposé lors de la Séance plénière du Conseil départemental de ce lundi 06 juillet, par la voix de son Président Maël DE CALAN, un vaste plan de relance de l’économie finistérienne par l’investissement.

Chaque année, le département dépense plus de 100 millions d’euros en investissements.

Des investissements sont d’ores et déjà expertisés et planifiés sur les prochaines années, dans le cadre de schémas pluriannuels.

L’ALLIANCE propose d’avancer une partie de ces travaux en 2021, pour soutenir l’activité des secteurs du bâtiment et des travaux publics qui sont très créateurs d’emploi, alors même que le pays va rentrer dans la plus grave crise économique de son histoire récente.

Le département pourrait augmenter sur l’année 2021 ses dépenses d’investissement de 50 millions, sans effet sur la dette à moyen terme, puisque ces travaux, déjà planifiés, auraient de toutes façons été réalisés dans l’avenir.

En particulier, cette relance par l’investissement pourrait concerner :

  • Les routes: le département gère 3 500 km de voirie sur lesquels des chantiers sont programmés sur plusieurs années ;
  • La production de logements sociaux: en soutenant Finistère Habitat pour que tous les chantiers prévus reprennent au plus vite, et pour anticiper la construction de logements ;
  • Les bâtiments départementaux et notamment les collèges: une stratégie de rationalisation et d’entretien du parc immobilier est engagée, elle devrait être intensifiée pour générer de l’activité économique, par exemple en accélérant la rénovation énergétique des collèges ;
  • Les projets portés par les communes et les communautés de communes dans le cadre des contrats de territoire.

Tous ces investissements qui sont nécessaires et pas somptuaires sont autant de bulles d’oxygène essentielles à la survie de notre tissu économique.

Il y a deux attitudes possibles : celle de l’attentisme ou celle de la mobilisation générale pour relancer l’économie locale.

1 juillet 2020

Les belles victoires de la droite et du centre finistériens !

Le dimanche 28 juin dernier avait lieu le second tour des élections municipales, mettant fin à un cycle électoral inédit et complexe. Malgré une abstention record, toutes les équipes municipales sont désormais prêtes à entamer un nouveau mandat.

L’ALLIANCE POUR LE FINISTÈRE tient à remercier les Finistériens qui ont renouvelé leur confiance aux élus de la droite et du centre dans la majorité des communes du département.

La droite et le centre progressent sur le territoire avec un nombre de mairies plus important qu’en 2014, grâce aux victoires dans une vingtaine de communes jusqu’alors tenues par des maires d’une autre sensibilité.

L’ALLIANCE POUR LE FINISTÈRE se réjouit de la victoire de Jocelyne POITEVIN à Douarnenez, de Nathalie TANNEAU à Tréffiagat, d’Elisabeth GUILLERM à Guimiliau et d’Yvan MOULLEC à Plouhinec qui ont tous les quatre étés nouvellement élus maires.

L’ALLIANCE POUR LE FINISTÈRE se réjouit également de la victoire de ses Conseillers départementaux réélus à la tête de leurs mairies : Jacques GOUEROU à Cast, Cécile NAY à Gouézec, Raymond MESSAGER à Landudal, Aline CHEVAUCHER à Plouénan, Pierre OGOR à Guillers, Bernard GIBERGUES à Bourg-Blanc, Marguerite LAMOUR à Ploudalmézeau, et Pascal GOULAOUIC à Plounéour-Brigognan-Plage, ou en qualité de membre de l’exécutif municipal comme Jean-François LE BLEIS à Plonéour-Lanvern, Jocelyne PLOUHINEC à Plogastel-Saint-Germain, ou Monique PORCHER à Crozon.

Félicitations enfin à nos Conseillers départementaux qui siègeront dans les groupes d’opposition pour y défendre nos valeurs communes.

Le groupe des élus de la droite et du centre au Conseil départemental confirme ainsi son ancrage local dans les territoires finistériens.

Les vingt-quatre élus de l’ALLIANCE POUR LE FINISTÈRE tiennent également à adresser leurs plus sincères félicitations à Stéphane ROUDAUT à Gouesnou, Roger LE GOFF à Fouesnant, Marc BIGOT à Concarneau, Gaëlle NICOLAS à Châteaulin, Patrick LECLERC à Landerneau, Laurence CLAISSE à Landivisiau, Yves DU BUIS à Plouzané, Dominique CAP à Plougastel-Daoulas, Josiane KERLOCH à Plonéour-Lanvern, Stéphane LE DOARE à Pont-l’Abbé, Gilles MOUNIER à Saint-Renan, Fabrice JACOB à Guipavas, Stéphane CLOAREC à Saint-Pol-de-Léon, Patrick BERTHELOT à Crozon, Viviane GODEBERT à Locmaria-Plouzané, Armel GOURVIL à Bohars, et tant d’autres !

Ces belles victoires sont le terreau de l’alternance au Conseil départemental du Finistère !

16 juin 2020

Le RN à Sein : une grossière tentative d’usurpation !

La Présidente du Rassemblement National, a annoncé vouloir se rendre sur l’île de Sein le 18 juin prochain pour commémorer l’Appel du Général DE GAULLE il y a 80 ans.

En tant que citoyenne et députée, elle est bien entendu libre de se rendre où bon lui semble.

Mais personne ne doit être dupe : cette démarche n’est pas celle d’une simple citoyenne envers un acte politique historique fondateur de notre histoire contemporaine. Il s’agit bien d’une pure provocation dans le style habituel de ce parti et de ses représentants actuels et passés.

Cette visite officielle est inédite de la part de la représentante d’un parti qui a combattu avec la plus grande vigueur l’action et les idées du Général DE GAULLE et de ceux qui l’ont soutenu à partir de juin 1940.

C’est une grossière tentative d’usurpation à des fins purement politiciennes.

L’île de Sein est un symbole ! Les 130 hommes qui ont rejoint Londres pour combattre l’occupant ont incarné l’esprit de Résistance de la France de 1940.

Cette provocation prive les Sénans et les Finistériens de la tranquillité et de la solennité de cet instant de commémoration.

Le RN et sa représentante démontrent ainsi leur manque de considération pour l’histoire de Sein, de ses habitants, et pour ce qu’ils incarnent.

Le Gaullisme transcende désormais les divergences partisanes, mais il ne saurait être utilisé par les héritiers assumés de ceux qui l’ont combattu.

 

12 mai 2020

Recours contre la carte scolaire : un manque de concertation dénoncé par l’ALLIANCE !

Le 31 janvier 2020, en Séance plénière, le Conseil départemental du Finistère adoptait la nouvelle carte scolaire, c’est-à-dire la répartition des élèves par collège en fonction de leur commune de résidence.

Dès la rentrée de septembre, les collégiens de la commune de Gouesnou auront par exemple obligation d’être inscrits à Penn ar C’hleuz à Brest, alors qu’ils avaient jusqu’à présent la possibilité de s’inscrire au Vizac, à Guipavas. Cette option, désormais proscrite, était pourtant la plus prisée par les parents d’élèves.

Stéphane ROUDAUT, maire de Gouesnou, a donc déposé deux recours contre cette décision du Département, portant  selon lui « atteinte à la liberté des familles ». L’édile juge ainsi préférable d’attendre 2023 et l’ouverture du nouveau collège de Landerneau pour établir une carte en concertation avec tous les acteurs.

Il dénonce également un manque de concertation et une absence de réunion publique.

Ces recours ne constituent malheureusement pas une surprise !

En effet, lors de la Séance plénière du Conseil départemental, l’ALLIANCE POUR LE FINISTÈRE avait déjà dénoncé la mise en place unilatérale de cette nouvelle carte scolaire.

Véronique BOURBIGOT, élue avec Pierre OGOR du canton de Brest-4 (comprenant la commune de Gouesnou), a ainsi pris la parole à cette occasion pour dénoncer la méthode : « La décision a été prise trop rapidement et sans concertation. Les familles auraient aimé être prévenues plus tôt. Vous êtes passé en force ! ».

L’ALLIANCE POUR LE FINISTÈRE avait ainsi refusé de voter en faveur de la nouvelle carte, en mettant en garde la majorité socialiste contre des contestations locales, ce qui est aujourd’hui le cas.

Nous en appelons donc une fois de plus à une meilleure concertation avec les territoires !

Lire ici l’article du Ouest-France.

 

Maël DE CALAN, Président de l’ALLIANCE POUR LE FINISTÈRE

Véronique BOURBIGOT, Conseillère départementale du canton de Brest-4

Pierre OGOR, Conseiller départemental du canton de Brest-4

 

 

Source : carte issue du Télégramme

4 mai 2020

#RendezNousLaMer

Le Premier ministre Édouard Philippe a annoncé le 28 avril dernier la prolongation de l’interdiction d’accès aux plages et sentiers côtiers au moins jusqu’au 1er juin prochain.

La crise sanitaire que traverse le pays oblige le Gouvernement à prendre des mesures fortes et sa tâche n’est pas aisée.

Toutefois, les quatre départements de la Bretagne administrative, avec leurs 500 km de plages, sont aujourd’hui classés en vert selon la carte nationale publiée en vue du déconfinement.

Jusqu’à présent les Finistériens ont été très responsables dans le respect des règles du confinement. Mais ce littoral fait partie intégrante de leur vie et pouvoir à nouveau en profiter, raisonnablement, est une aspiration légitime et entendable.

En effet, à partir du 11 mai prochain, les bois et parcs seront à nouveaux accessibles, alors pourquoi pas les plages, grèves et sentiers littoraux où le risque serait bien moins élevé que dans d’autres lieux plus exigus d’ors et déjà autorisés ?

Il en va de même pour les activités nautiques, qui sont parfaitement envisageables dans le respect de la distanciation physique imposée, comme pour le vélo qui sera lui à nouveau autorisé dès le 11 mai.

Le respect du périmètre de 100 km limitant toujours les grands déplacements, un afflux massif de vacanciers sur les plages n’est d’ailleurs pas à redouter.

L’ALLIANCE POUR LE FINISTÈRE en appelle donc au Gouvernement et au Préfet du Finistère pour que le bon sens l’emporte et que, dans le respect des préconisations sanitaires, les plages, grèves et sentiers littoraux soient à nouveau accessibles aux Finistériens, ainsi que les activités nautiques.

13 avril 2020

Hommage à Charles MIOSSEC

Photo Ouest-France

Pendant 10 années, Charles MIOSSEC aura été le Président d’un Conseil Général puissant et entreprenant.

Il était un élu de la Nation et du territoire profondément attaché à ses concitoyens qu’il représentait à l’Assemblée Nationale, dans son canton et dans sa chère ville de Landivisiau dont il était Maire.

Charles MIOSSEC était un homme politique ouvert, attentionné et soucieux d’apporter des réponses aux attentes et problèmes des Finistériens.

Même des années après son retrait de la vie publique, il partageait toujours ses analyses pleines de mesure et d’humanisme sur les réseaux sociaux et encourageait les élus locaux dans leurs engagements et leurs actions.

Les élus et collaborateurs de l’ALLIANCE POUR LE FINISTÈRE s’associent aux hommages rendus à Charles MIOSSEC, ainsi qu’à la peine de sa familles et de ses proches.

10 février 2020

Hommage à Jean PIRCHE et Jean-Michel PERHIRIN

Les élus de l’ALLIANCE POUR LE FINISTÈRE souhaitent rendre hommage à deux anciens Conseillers généraux, Jean PIRCHE et Jean-Michel PERHIRIN, décédés en ce début du mois de Février 2020.

Ils étaient tous les deux membres de l’ALLIANCE POUR LE FINISTÈRE.

Jean PIRCHE s’est éteint le 5 février dernier à l’âge de 97 ans. Avocat de carrière, il débute sa carrière politique finistérienne en 1985, en devenant Conseiller général RPR de l’ancien canton de Pleyben. Sous la présidence de Charles MIOSSEC, il devient ainsi Vice-président du Conseil général du Finistère en charge du personnel.

Il est, par ailleurs, élu en 1989 pour la première fois à Lannédern, avant d’en devenir Maire de 1995 à 2008. En 1999 il devient également le premier président de la Communauté de communes de la région de Pleyben.

Il quitte son mandat départemental en 2004, y laissant l’image d’un élu particulièrement apprécié de toutes et de tous.

Jean-Michel PERHIRIN s’est éteint le 4 février à l’âge de 69 ans. Premier adjoint au maire de Lannilis de 1983 à 2008, il fut également Conseiller général de l’ancien canton de Lannilis de 1992 à 1998, dans la majorité de Charles MIOSSEC.

Cette personnalité du RPR finistérien en fut le Président de fédération de 1981 à 1988, puis le Secrétaire départemental de 1988 à 1997.

 

Les membres de l’ALLIANCE POUR LE FINISTÈRE s’associent aux hommages rendus à ces deux personnalités, ainsi qu’à la peine de leurs familles et proches.

 

4 février 2020

L’investissement du Département victime de l’inertie de la majorité socialiste !

L’investissement du Conseil départemental victime de l’inertie de la majorité PS !

3 ans se sont écoulés entre l’analyse de la Chambre Régionale des Compte (CRC) du 31 janvier 2017 sur la gestion du Département et la décision de la majorité de réduire le niveau des investissements en 2020.

Comme la CRC le relève en 2017, le Conseil départemental affirmait vouloir maintenir une enveloppe annuelle d’investissement de 130 ME, en limitant le recours à la dette. Pour y parvenir il s’engageait à réduire (enfin !) ses charges de fonctionnement :

L’ALLIANCE le dit depuis des années : le pilotage de la dépense n’est pas fait, aucun cap n’est fixé en matière de baisse des dépenses. Il n’y a pas de contrôle de gestion digne de ce nom puisqu’il n’y a pas d’objectifs d’économies !

La CRC évoque également la nécessité de renforcer considérablement le contrôle de gestion compte tenu de la dimension de la collectivité et la complexité de ses missions et de son organisation !

Certaines mesures, demandées par la CRC en 2017, ont été mise en œuvre depuis avec le soutien de L’ALLIANCE mais elles sont totalement insuffisantes au regard du défi budgétaire à relever.

La CRC indique bien que le Conseil Départemental du Finistère se démarque de la gestion de ses voisins sur la progression de ses charges et des subventions de fonctionnement (l’ALLIANCE dénonce depuis des années cette politique clientéliste).

Or, c’est la maitrise des charges de fonctionnement qui conditionne le maintien de politique d’investissement qui est essentielle au développement des territoires. Ainsi, la CRC relève que les dépenses d’investissement baissent et qu’elles sont plus faibles en Finistère qu’ailleurs en Bretagne.

La CRC précise donc la discipline à laquelle le Conseil départemental doit s’astreindre en évoquant « des mesures d’économie incontournables » afin de resserrer les charges de fonctionnement.

Ainsi, trois ans après le rapport de la CRC, la majorité départementale qui n’a pas mis en œuvre le plan d’économies nécessaires annonce donc une baisse importante du niveau d’investissement.

Cette nouvelle mauvaise doctrine en matière d’investissement a été présentée fin août à la commission des finances dans un document dont les extraits les plus explicites sont reproduits ci-après.

Malgré l’affichage dans ces documents d’une volonté de maintenir « l’effort financier en matière d’investissement » et « le niveau annuel des dépenses d’investissement », c’est bien une baisse très importante de ces dépenses qui est proposée.

Ainsi, le document évoque des enveloppes annuelles d’investissement à hauteur de 109 millions d’euros en 2020 et 102 millions d’euros en 2022, qu’il convient de mettre en perspective avec les 130 millions d’euros annoncés comme objectif à soutenir à la CRC en 2017.

Le dernier extrait présenté ici détaille donc la baisse des dépenses d’investissement en distinguant les dépenses directes effectuées par le Département dont le niveau serait augmenté (pour financer les grands projets d’investissement comme le musée des phares et balises de 17 millions d’euros) et les dépenses indirectes, c’est-à-dire les concours aux tiers (communes ; partenaires…), qui seraient fortement réduites de 20 à 25 Millions d’euros par an pour une perte cumulée de 120 à 150 millions d’euros à l’échelle d’un mandat municipal.

Conclusion : ce sont les communes de notre département qui vont souffrir de la mauvaise gestion de la majorité socialiste.

Ces rapports accablants de la Chambre régionale des comptes !

Vous pouvez lire ici le rapport de la Chambre régionale des comptes sur l’EPCC « Chemins du patrimoine en Finistère. »

Retrouvez la synthèse de l’intervention de Maël DE CALAN, Président de l’ALLIANCE POUR LE FINISTERE, en ouverture de la Séance plénière du Conseil départemental des 30 & 31 janvier 2020 :

Madame la Présidente

La plupart des rapports qui nous sont proposés, que nous approuverons quand ils correspondent à des attentes fortes de nos concitoyens (par exemple pour la prise en charge des personnes âgées et des personnes en situation de handicap), n’auront aucune incidence s’ils ne sont pas financés.

Comme chaque année, l’Alliance votera donc contre ce budget car c’est un mauvais budget, avec de mauvais choix en matière de gestion et de mauvais choix en matière d’investissement.

Je ne reviendrai pas sur votre refus incompréhensible de mettre en place un contrôle de gestion digne de ce nom, je ne reviendrai pas non plus sur la masse salariale qui continue à augmenter (140 millions d’euros), ni sur le budget dédié aux Mineurs Non Accompagnés qui augmente encore à 11 millions d’euros dans le Budget Prévisionnel

Non je voudrai plutôt m’étendre sur les rapports de la Chambre régionale des comptes (CRC). Le 4ème depuis le début du mandat vient de tomber, encore plus mauvais que les 3 précédents ! Ces rapports accablants dénoncent tantôt votre gestion budgétaire, tantôt votre gestion des organisations et des processus, et tantôt les deux à la fois.

Après donc un premier rapport sur le réseau Haut Débit en 2016, un deuxième sur la gestion du Département en 2017, un troisième sur la Maison Départementale des Personnes Handicapées en 2019, le quatrième rapport de la Chambre Régionale des Comptes qui vient de tomber sur l’Etablissement Public de Coopération Culturelle (EPCC) Chemins du patrimoine en Finistère est tout simplement accablant.

La CRC relève une série de disfonctionnements tous plus invraisemblables les uns que les autres, qui révèlent un laxisme incroyable de votre part :

  • Laxisme sur le plan juridique
  • Laxisme sur le plan de la gouvernance
  • Laxisme sur le plan de l’action culturelle
  • Absence hallucinante d’évaluation
  • Absence de tout contrat d’objectif avec le directeur
  • Temps de travail hebdomadaire de 33 heures
  • Laxisme sur le plan financier
  • Absence de stratégie sur le plan du développement des ressources

Les observations faites par la CRC traduisent un amateurisme dans la gestion et un laxisme dans votre gestion inacceptables, quand on les met au regard des besoins exprimés dans le champ du handicap ou du vieillissement.

La conclusion de l’ensemble de ces mauvais choix de gestion, alliés à de mauvais choix d’investissement, c’est que vous devez faire des coupes. Ces coupes, ce sont les communes qui vont devoir les assumer. La majorité fait donc le choix de réduire de 15 à 20 millions d’euros par an les dotations aux communes,

Vous parlez dans tous vos rapports bureaucratiques et incompréhensibles du commun des mortels d’un Finistère équilibré, solidaire, attractif et connecté. Tout ça, ce ne sont que des mots. La réalité, elle est beaucoup moins sympathique. La réalité, c’est celle d’un exécutif à bout de souffle et à court d’idées, incapable de réformer son fonctionnement, incapable de faire des choix, incapable d’améliorer le service au public et la qualité du travail de ses agents, bref qui n’est plus à la hauteur des enjeux.

Il faut tendre vers l’égalité des tarifs de la restauration scolaire !

A l’occasion du vote du Budget 2020 pour les collèges du Finistère, Maël DE CALAN a pris la parole au nom de l’ALLIANCE POUR LE FINISTÈRE afin de regretter l’absence d’égalité de traitement dans les tarifs des cantines scolaires entre les collégiens du public et ceux du privé.

En effet, alors que le prix moyen du repas dans un collège public est de 3,09 € pour les familles, il est en moyenne de 6 € dans un collège privé.

Cette différence s’explique par la participation du Conseil départemental aux frais des collèges publics. En effet, le coût réel d’un repas est en moyenne de 8 € dans tous les établissements. Pour les collèges relevant du réseau public, le Conseil départemental paye 4,91 € par repas, en laissant donc 3,09 aux ménages. Pour les établissements du réseau privé, faisant sans cette subvention décisive, seuls 2 € sont pris en charge par l’établissement lui-même, laissant donc 6 € à la charge des familles.

Pourtant la loi permet au Conseil départemental d’augmenter ses Dotations de fonctionnement des collèges privés afin de tendre vers l’égalité de ces tarifs pour tous les élèves.

Sur une année scolaire, cela représente en moyenne une charge de 420 € de plus pour les familles des collégiens du privé !

31 janvier 2020

500 familles en attente de places en Foyer de vie !

A l’occasion de l’examen du 5ème schéma départemental en faveur des personnes handicapées, les élus de l’ALLIANCE POUR LE FINISTÈRE sont intervenus, par la voix de Jean-François LE BLEIS, pour exprimer leurs inquiétudes sur le manque de places d’accueil pour les personnes handicapées.

Le Conseil départemental, parfois seul, parfois avec l’Agence Régionale de Santé (ARS), a la responsabilité de la création de places nouvelles dans ses établissements.

Les propres services du Conseil départemental ont affirmé qu’il y avait 480 personnes en attente de place en Foyer de vie (FDV) il y a quelques mois. D’après le Collectif des Associations de Personnes Handicapées (CAPH) elles devraient donc être 500 en ce début d’année 2020.

Le CAPH demande donc depuis plusieurs mois la création de 250 places de FDV afin de réduire de moitié la liste d’attente. Derrière chaque place attendue il y a une famille confrontée à de vraies difficultés.

La majorité assure avoir largement concerté pour créer ce schéma, mais ce ne sont pourtant que 120 places qui seront créés d’ici à 2024 !

Il y a ainsi près de 500 familles aujourd’hui dans notre département, attendant que l’un de leurs proches en situation de handicap important puisse obtenir une place et être accueilli dans l’endroit de leur souhait, dans les conditions qu’ils sont en droit d’espérer.

Ce schéma illustre bien les désaccords entre l’ALLIANCE et la majorité socialiste : l’ALLIANCE est évidemment favorable à l’orientation de ce schéma et à la création de plus de places, mais elle pense que le Conseil départemental peut et doit faire beaucoup plus pour ses compétences essentielles plutôt que de se disperser de manière dispendieuse en finançant parfois des projets extrêmement couteux comme le fameux musée des phares de Brest pour 17 millions d’euros.

Menaces sur les analyses biologiques publiques !

A l’occasion de l’examen du rapport sur le financement du laboratoire d’analyse Labocéa, les élus de l’ALLIANCE POUR LE FINISTÈRE sont revenus sur les difficultés rencontrées par cet acteur essentiel de notre territoire.

Ce laboratoire public d’analyses biologiques et chimiques travaille sur la santé animale et végétale afin de garantir la sécurité alimentaire et environnementale. Il est donc essentiel à la filière agroalimentaire comme aux collectivités !

10% de leur chiffre d’affaires, soit trois millions d’euros par an, était jusque-là assuré par un client, le GDS (Groupement de Défense Sanitaire) du Finistère.

Or, la majorité socialiste du Conseil départemental ayant décidé de mettre fin à son soutien financier au GDS, ce dernier a dû cesser son partenariat avec Labocéa, laissant un trou dans les caisses à combler pour le laboratoire public.

Alors que la majorité argue que la loi NOTRe a confié cette compétence sanitaire au Conseil régional, justifiant ainsi la disparition de son soutien au GDS, l’ALLIANCE POUR LE FINISTÈRE est intervenue par la voix de Maël DE CALAN pour rappeler que d’autres Départements ont fait le choix de maintenir leur soutien à leur GDS, prouvant donc que l’argument juridique ne tenait pas et que le choix politique devait être assumé !

Jacques GOUEROU a également pointé l’absence de prise de conscience par la majorité de l’enjeu sanitaire de Labocéa et de l’inquiétude exprimée par les quelques 90 salariés dans le Finistère, manifestée lors des vœux de leurs dirigeants.

Retrouvez ici l’article de Ouest France sur l’intervention de nos élus.

19 décembre 2019

Maison Départementale des Personnes Handicapées : que dit le rapport de la Cour Régionale des Comptes ?

La Cour Régionale des Comptes (CRC) a rendu un rapport sur la gestion de la Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH). Ce rapport insiste sur ce que l’ALLIANCE POUR LE FINISTÈRE pointe déjà depuis quelques années, à savoir que :

  • Contrairement aux réponses qui ont parfois été faites à L’ALLIANCE POUR LE FINISTERE, les problèmes de la MDPH sont ceux du Département car, comme le rappelle la CRC, elle est placée « sous la tutelle administrative et financière du Département ».
  • La première difficulté vient des temps de traitement des demandes qui sont beaucoup trop longs (6 mois à parfois plus d’un an). Les usagers de la MDPH qui sont dans des situations personnelles difficiles ne peuvent pas supporter des délais aussi longs qui viennent alourdir les démarches qu’ils entreprennent. Les Conseillers Départementaux qui suivent certains usagers ont pu constater ces problèmes.
  • Le rapport de la CRC est sans appel : « la MDPH du Finistère n’a pas pris la pleine mesure de la Loi de 2005 ».
    • La CRC indique aussi que la «MDPH doit revenir à l’équilibre à compter de 2019 ».
    • « Les conditions d’examen des dossiers par la CDAPH n’est pas satisfaisante ».
    • « La seule implantation quimpéroise méconnaît les particularités démographiques. »
  • Il faut donc réformer en profondeur l’organisation de la MDPH et ses rapports avec le Conseil Départemental. Et ce rapport fait aussi 9 recommandations concrètes.
  • Certaines concernent l’amélioration des procédures internes de la MDPH :
    • Élargissement des plages horaires d’accueil physique
    • Instaurer la formation restreinte
    • Mettre en place les fiches de suivi
    • Renforcer la lisibilité des décisions
  • Depuis la publication de ce rapport certaines recommandations sont devenues réalité car le Département a adopté des évolutions lors des dernières CP. Notamment en ce qui concerne l’accueil dans les CDAS. Et la gestion du personnel. L’ALLIANCE a soutenu ces évolutions.
  • Mais, si les choses semblent évoluer dans le bon sens, il est regrettable d’avoir attendu tout ce temps pour prendre la mesure des dysfonctionnements et faire les réformes de la structure et ses liens avec le Conseil Départemental.
  • Ces changements sont impératifs d’autant plus que les demandes sont en hausse de 9% et le budget en baisse de 7%.
  • L’enjeu de la réforme est donc très important et il est à craindre qu’après une si grande inertie du Département, elle se fasse dans la douleur notamment au regard des inquiétudes qui pèsent parmi le personnel.
  • Le personnel, via les organisations syndicales a récemment fait connaître le mal être ressenti par les difficultés de la structure. Il n’est pas possible d’ignorer que l’insatisfaction des usagers puisse ne pas avoir d’impact sur les agents chargés de traiter les demandes.
  • A force de ne pas avoir voulu affronter les difficultés c’est donc la crise majeure qui menace.

 

Transition environnementale : il faut tenir un discours optimiste !

Intervention de Thierry Mavic en Séance plénière du 19 décembre 2019

Depuis le sommet de la Terre de RIO en 1992, l’évidence du réchauffement climatique est très largement partagée. Les rapports scientifiques s’accumulent et le constat est toujours plus alarmant.

Notre collectivité a une mission à remplir dans ce défi contre le réchauffement climatique et pour la transition écologique. Nous sommes tous attachés à l’environnement et aux menaces qui pèsent sur lui. La nature n’est ni de droite, ni de gauche.

La France, la Bretagne, le Finistère sont, déjà, plutôt des bons élèves. Mais comme la France est un pays développé parmi les plus puissants du Monde elle a une responsabilité pour montrer l’exemple et aller encore plus loin.

Dans ce rapport, il y a très peu de propositions concrètes mais surtout des incantations.

En tout état de cause il faut se garder d’avoir une posture caricaturale ou moralisatrice sur le sujet pour éviter de susciter le rejet. La réalité est bien plus complexe que les constats.

Il faut, au contraire, faire de la pédagogie, de la concertation et valoriser toutes les initiatives vertueuses et notamment celles faites par les agriculteurs ces dernières années et qui ont contribuées à améliorer par exemple la qualité des eaux.

Il faut avoir un discours optimiste pour mobiliser et sortir du pessimisme ambiant qui pense qu’en incitant à la panique générale on obtiendra des résultats…

Nous sommes passés en quelques mois d’une crise politique marquée par la démission de Nicolas Hulot, sur fond de transition écologique à une crise sociale sur fond de coût de la vie et des mobilités incarnée notamment par le mouvement des gilets jaunes.

Ce sont ici les deux faces d’une même pièce et le plus grand défi du 21ème siècle : nos modes de déplacement, de consommation, de production doivent cesser d’épuiser les ressources naturelles et de tourner le dos aux plus pauvres, aux classes moyennes, aux territoires ruraux, bref à toutes celles et ceux qui se sentent à un titre ou un autre relégué, mal représentés ou parfois méprisés.

Le département peut faire bien plus qu’il a fait jusqu’à présent face à la crise écologique, beaucoup trop de temps a déjà été perdu. Nous devons prendre notre part et relever ces défis. 

Le groupe de l’Alliance votera cette délibération.

Stop à l’agribashing !

Intervention de Jacques Gouerou en Séance plénière du 19 décembre 2019

Retrouvez la vidéo de l’intervention complète en cliquant ici.

 

Madame la Présidente,

Chers collègues,

Comme vous l’avez rappelé dans ce document, l’agriculture et l’agroalimentaire constituent de véritables piliers de l’économie bretonne et des viviers économiques riches d’environ 43 000 emplois directs, soit 1 actif sur 10 dans le Finistère : 18 000 actifs à la production, 20 000 emplois dans l’agroalimentaire, 3 500 emplois directs en amont (services, administration, enseignement), 1 400 salariés dans l’agroéquipement.

Nos agriculteurs, qu’ils soient bio ou conventionnels, sont archi-favorables et acteurs très actifs dans toutes les  demandes possibles pour se rapprocher du consommateur et des collectivités, vous le savez bien. Il faut faire attention à ne pas les décourager.

Et pour apporter de l’eau à mon moulin, l’agriculture en France vient d’être primée pour la 2e fois consécutive « modèle le plus durable et le plus vertueux du monde » par The economist intelligence unit, classement qui prend en compte non seulement la durabilité de l’agriculture mais également les performances en matière de gaspillage alimentaire, de santé et de nutrition.

Pendant ce temps mes chers collègues, nos agriculteurs vont mal. Pas seulement à cause des problèmes conjoncturels, mais surtout parce qu’ils sont devenus les victimes de dénigrements et d’attaques violentes dans le cadre de ce que l’on appelle l’agribashing.

 

Je peux vous affirmer que les agriculteurs victimes de toutes ces violences sont très atteints avec des conséquences psychologiques lourdes. Certains ne s’en remettent pas et plongent en entrainant avec eux leurs familles. Cela finira très mal.

Le revenu moyen d’un agriculteur en France est de 1050€ et 1/3 d’entre eux ne gagne que 350€ par mois. Et c’est un sujet au combien d’actualité même si l’on entend peu les agriculteurs sur le sujet : le plus mauvais régime de retraite en France est le régime agricole avec 775€ pour les hommes en moyenne et 580€ pour les femmes. Il parait qu’en 2020 ceux qui partiront pourraient avoir 1000€ soit 85% du SMIC. Mais quid des actuels retraités ?

Pendant ce temps un agriculteur se suicide tous les deux jours en France. Durant mes mandats professionnels j’ai eu l’occasion de parcourir tout le département j’ai connu des collègues qui sont passés à l’acte et d’autres qui ont survécu mais qui restent dans des états psychologiques désastreux, et que dire de leurs familles ?

Madame la Présidente, chers collègues, ils font un métier formidable, ils méritent de la reconnaissance et du respect.

Ils méritent surtout votre soutien.

Je vous remercie.

Débat d’Orientation Budgétaire : une catastrophe pour l’investissement !

Intervention de Maël de Calan en Séance plénière du 19 décembre 2019

 

Madame la Présidente,

 

Dans votre rapport introduisant le DOB, vous décrivez une équation budgétaire apocalyptique, en rejetant la faute, comme c’est maintenant votre habitude sur les autres en général, et comme c’est votre habitude depuis mai 2017 sur le gouvernement. La réalité, c’est que vous cherchez à détourner l’attention de vos propres erreurs de gestion.

 

Le message a le mérite d’être clair

 

Après avoir râlé contre les contrats proposés par l’Etat pour encadrer la hausse des dépenses de fonctionnement à 1,2%, vous râlez maintenant contre le transfert de la Taxe Foncière aux communes.

 

Le message a le mérite d’être très clair : vous voulez continuer à augmenter les dépenses (et votre action parle pour vous, puisque vous n’avez absolument rien fait de sérieux depuis 2015, en particulier en refusant d’engager un véritable contrôle de gestion sur les politiques départementales), et vous voulez pouvoir continuer à augmenter les impôts pour financer des projets inutiles et couteux.

 

Alors il y a de vrais sujets autour de cette réforme : celui de l’autonomie financière des collectivités, celui de savoir si la TVA est le bon impôt pour remplacer la Taxe Foncière, et bien d’autres. Mais vous seriez plus légitime pour en parler s’il n’y avait pas contre vous, à votre passif, une longue histoire de hausse des impôts des finistériens.

 

Plutôt que d’augmenter les impôts, le département peut faire des économies

 

La vérité, c’est que le Conseil départemental peut dégager des marges de manœuvre s’il agit sur ses dépenses. Le contexte actuel (maintien des dotations de l’Etat, bonnes recettes fiscales avec 135 millions d’euros de droits de mutation) : c’est dans ces moments qu’il faut investir dans notre réforme, investir dans les outils de travail des agents pour augmenter leur productivité, étudier tous azimut les économies possibles, plutôt que d’en profiter pour laisser les choses aller au fil de l’eau.

 

Ce que vous préparez en refusant de réaliser toutes les économies que nous vous proposons, à chaque Commission permanente, c’est une catastrophe pour l’investissement en en particulier l’investissement des communes.

 

En effet, après la suppression des aides à la voirie communale (2 millions d’euros/an) décidée sans concertation en janvier 2016, et qui a eu un impact négatif sur les finances des petites communes rurales, nous avons appris en Commission des finances que vous vous apprêtiez à réduire de 35 à 40% le montant global des fonds de concours aux communes.

 

Ces fonds de concours qui se sont élevés en moyenne à 60 millions d’euros par an sur la période 2015-2018, seraient réduits dans le projet de la majorité pour atteindre 35 à 40 millions d’euros par an à partir de 2021. Ainsi, sur la durée du prochain mandat municipal, le manque-à-gagner cumulé pour les communes finistériennes serait compris entre 120 et 150 millions d’euros !

Cela représente 120 à 150 millions d’euros d’investissements en moins pour nos communes, soit  autant de ressources supplémentaires à trouver pour mener bien des projets qui servent concrètement le développement de vos territoires.

 

Trois exemples de mauvaise gestion socialiste

 

La séance d’aujourd’hui offre trois exemples de votre mauvaise gestion sur lesquels reviendront mes collègues :

 

  • Votre gestion de la Maison départementale des personnes handicapées : la Chambre régionale des comptes a publié un rapport sévère sur les dysfonctionnements qui pénalisent fortement les personnes handicapées qui font face à des délais d’instruction beaucoup trop longs, et les agents du département qui travaillent dans de mauvaises conditions ;

 

  • Votre gestion des Mineurs Non Accompagnés (MNA): une dépense en constante augmentation face à laquelle vous ne faites rien ou presque pour lutter contre la fraude;

 

  • Votre décision irresponsable de construire un musée des phares à Brest pour un montant global 17 millions d’euros, au lieu de se contenter de rénover celui qui existe déjà à Ouessant.

 

C’est tout le drame de votre majorité socialiste : vous fixez des objectifs de plus en plus ambitieux tout en ayant de moins en moins les moyens de les atteindre, faute d’être capable d’engager des réformes.

 

Je vous remercie.

15 octobre 2019

Retours de la Commission Permanente : les cartons rouges !

A l’occasion des Commissions permanentes de septembre et d’octobre, l’Alliance pour le Finistère s’est notamment opposée aux délibérations suivantes :

  • La revente du réseau haut débit Pen Ar Bed numérique pour 115 600 €, alors qu’il a couté 13 millions d’euros ! Le Département n’ayant trouvé aucun repreneur global pour ce réseau, il a été divisé en trois lots :
    • réseau fibre optique
    • armoires électriques
    • réseau Hertzien
  • Une subvention de 3 500 € à l’association MINGA aux positions politiques radicales contre l’agriculture conventionnelle (cf. leur site).
  • Une subvention de 10 000 € pour la création d’un baromètre de la pauvreté : ce baromètre ne s’intéresse qu’à la perception de la pauvreté auprès d’un échantillon de 1 200 Bretons seulement, et n’apportera aucune solution au problème en lui-même.
  • Une subvention de 500 000 € pour l’installation d’une turbine hydroélectrique de 16 kW au rendement énergétique faible, au moulin de l’Abbaye du Relec.

Mineurs Non Accompagnés : absence de transparence !

Les rapports présentés lors de cette séance plénière démontrent, une fois de plus, la volonté de la majorité de renforcer de manière continue les effectifs qui gèrent ces Mineurs Non Accompagnés. Ce sont en effet 5 postes supplémentaires qui vont y être affectés.

Cette année, le budget dédié aux Mineurs Non Accompagnés (MNA) approchera les 13 millions d’euros. Il s’élevait à 270 000 € en 2013.

L’Alliance pour le Finistère a une nouvelle fois pointé l’opacité de la majorité sur ces dépenses pourtant conséquentes. En effet, aucun suivi global de ces politiques et des dépenses correspondantes n’est assuré. Aucune ligne spécifique n’apparait dans le budget du département à ce sujet.

Or sans chiffres précis concernant le nombre de mineurs et de jeunes majeurs accueillis chaque année et le budget qui y est alloué, il est impossible d’en contrôler efficacement l’évolution et de comparer la politique du Finistère à celle des autres départements.

L’Alliance a finalement obtenu de la part des vice-présidents concernés la tenue d’une commission exceptionnelle afin que tous les éléments puissent être discutés.

Réorganisation des Territoires d’Action Sociale : échec sur le fond, échec sur la forme !

Séance plénière du 7 octobre 2019

Intervention de Maël DE CALAN

Président de l’ALLIANCE POUR LE FINISTÈRE

Conseiller départemental du canton de Saint-Pol-de-Léon

 

Madame la Présidente,

Jusqu’en juin dernier vous présentiez la Revue de l’Organisation et des Processus (ROP) comme un processus parfaitement engagé, partagé par les agents et sur lequel il n’y avait aucun problème, en vous contentant de parler des objectifs qui étaient poursuivis et auxquels nous adhérons en partie. Tout va très bien Madame la Marquise, pouvait-on croire en vous écoutant. Jusqu’à ce qu’on se rende compte que tout n’allait pas bien et que les agents étaient vent debout contre cette réforme.

Nous avons lu avec intérêt les 88 pages des « paroles d’agents » que les syndicats nous ont communiquées en amont de ce débat. Nous y avons retrouvé, page après page, l’échec de votre méthode bien plus qu’une contestation du fond.

C’est un secret de polichinelle dans cette maison, le dialogue social est exécrable depuis le début de ce mandat, je dirais même préoccupantes, et la mobilisation du personnel dans le cadre de la ROP en est le témoin. Les agents nous disent qu’il n’y pas d’interlocuteur, pas de cap, pas de personne avec qui passer des accords et avoir une parole solide sur laquelle s’appuyer pour travailler.

 

***

Ce que l’on trouve dans ces pages, ce sont les ingrédients de l’échec de votre méthode :

  • L’absence d’écoute et de concertation véritable: vous parlez d’une centaine de réunions, mais ce que nous entendons c’est que les décisions sont prises alors que la concertation n’était pas achevée, que les engagements pris envers les infirmières puéricultrices ne sont pas tenus (elles ne devaient pas être impactées par la ROP), etc. Or, l’écoute ce n’est pas l’organisation de réunions, c’est la capacité d’entendre les agents et parfois de reconnaître franchement qu’une décision est déjà prise et qu’elle ne sera plus discutée.
  • Une méthode confuse et contradictoire : avec la succession de réformes qui ne sont pas évaluées (ex. sur les IP en 2015, sur la mise en place des Directions Territoriales d’Action Sociale en 2017), on est dans le mouvement permanent sans l’expliquer aux agents, et il en résulte un malaise très profond.
  • Un mauvais management de votre part, que vos vice-présidents reconnaissent hors séance, se traduisant par exemple par des congés maladie ou des non remplacements des chefs de services (ex : Carhaix), le renouvellement au dernier moment des CDD d’agents qui vivent dans une grande précarité dans tous les Territoires d’Action Sociale, alors qu’on doit leur donner des perspectives quel que soient les contraintes économiques, ou des redécoupages qui se font sans donner là non plus de perspectives aux agents (ex : Centre Départemental d’Action Social de Châteaulin).
  • L’absence de transparence sur les objectifs recherchés: dans le débat sur le temps de travail, comme sur celui des départs en retraite, ou aujourd’hui de la ROP, vous refusez d’assumer clairement des objectifs de productivité, vous refusez d’arbitrer entre les missions, aboutissant à tirer jusqu’à la déchirure les organisations et les personnels.

 

Ce que nous contestons, et nous le disons clairement y compris aux agents, ce n’est pas votre légitimité à donner un cap à l’action sociale : c’est bien aux élus de décider, sans quoi les élections ne serviraient à rien. Ce que nous contestons, c’est l’absence d’écoute, c’est une méthode confuse, un défaut de management, et une absence de transparence sur les objectifs.

Pour conclure sur cette partie je dirai que trouver un sens ou une vision dans cette ROP que vous nous proposez, c’est comme le disait Charles Darwin, être comme des « aveugles qui, dans une pièce sombre, cherchent un chat noir qui n’y est pas ».

 

***

Au-delà de votre méthode, les rapports d’aujourd’hui signalent l’échec d’une politique qui se traduit par les dérives des frais de fonctionnement.

La contrainte budgétaire a le dos large, vous la mettez à toutes les sauces : elle consiste à se défausser de toute responsabilité en la mettant sur le dos du gouvernement, depuis 2017. La contrainte budgétaire n’est pas liée aux impôts que nous aurions diminué – ils ont augmenté de 8% il y a 2 ans ! Elle n’est pas liée à la baisse des dotations – elles ont diminué entre 2013 et 2016 mais ont été stabilisées. Cette contrainte, elle est liée à la dérive des frais de fonctionnement. Une partie que l’on subit : augmentation des frais liés au RSA, transferts de compétences non compensés par l’État, mais elle est aussi et surtout liée à l’incapacité de cette majorité à arbitrer entre ses missions, à mettre en place un contrôle de gestion systématique et rigoureux, et par des dépenses que nous contestons d’instances en instances, et permettez-moi d’en lister ici quelques-unes :

  • Musées : les grands et les petits, dont le musée des phares, dont le coût hallucinant dépasse les 17 millions d’euros ! Alors que l’EPCC coûte déjà 4 millions d’euros par an, c’est de l’investissement mais une fois construit il engendrera des frais de fonctionnement importants.
  • Pen Ar Bed numérique dans lequel nous avons englouti 13 millions d’euros pour couvrir 4 000 foyers, et que nous cédons aujourd’hui pour une bouchée de pain. Tout le monde peut se tromper, mais c’est bien aussi de le reconnaitre !
  • « Ouest go », le Blablacar breton dans lequel nous avons englouti 400 000 € ! Les 4 000 agents du Département auraient aimé une augmentation de salaire à la place de cette dépense inutile et qui va continuer via des campagnes de communications tentant de rattraper cet échec.
  • Une pluie de subventions clientélistes : formation des délégués de classe par vos amis de la ligue de l’enseignement, 10 000 € dans un baromètre de la pauvreté qui ne va améliorer en rien la lutte contre la précarité dans le département, 3500 € à l’association Minga qui oscille entre communisme et socialisme, …
  • Le budget de la communication, le budget de votre cabinet, ou vos voitures avec chauffeurs, …
  • Et surtout votre refus mystérieux, incompréhensible et coupable depuis le début du mandat de mettre en place toute forme de contrôle de gestion, d’engager une revue générale des politiques départementales pour dégager des économies que nous pourrions réinvestir dans le cœur de nos prérogatives. Ce Département doit être une des seules institutions à dépenser 1 milliard d’euro par an sans avoir des agents dont le métier est de contrôler les dépenses pour dégager des économies à réinvestir dans des dépenses prioritaires.

 

Cette politique qui consiste à ne rien faire, et à laisser dériver les dépenses, va progressivement étrangler l’investissement départemental tout en enlevant aux agents les moyens de leur travail.

Depuis 4 ans, nous nous alarmons sur le fait que ce Département est géré par des cigales et non par des fourmis. Ce dont témoigne la mobilisation des agents, c’est que les cigales chantent faux, mal, et d’un son qui ne respecte pas les agents.

Tout cela, Madame la Présidente, traduit donc bien un échec sur le fond, et un échec sur la forme !

 

10 septembre 2019

L‘autre musée des phares : la fausse bonne idée

Oui nous aimons les phares en Finistère. Ils sont vecteurs de tant d’histoires magnifiques.

Mais la vraie question est : que faire de ces phares qui ne sont plus stricto sensu à hauteur d’hommes?

S’agit-il de considérer qu’ils ont fait leur temps et que finalement leur vocation ultime consiste à devenir des pièces de musée ? Ou bien devons-nous, fidèles à nos racines, nous attacher à ce qu’ils demeurent des constructions fraternelles, bienveillantes et salvatrices ?

Alors même que le Département peine à financer ses politiques sociales, la majorité départementale dégage des moyens colossaux pour financer un deuxième musée des phares à Brest.

Entretenir l’histoire des phares est une idée respectable. Mais pourquoi ne pas se donner, d’abord, les moyens d’entretenir les phares existants qui sauvent des vies au jour le jour ?

Sur un budget global estimé à 18,4 millions d’euros pour la création de ce Centre National des Phares, les dépenses vont bon train pour ce projet considéré comme prioritaire par les socialistes. En un an, le coût des travaux du deuxième musée des phares qui doit s’installer sur le port de Brest a augmenté de 6,6%. Au final, pour cette « antenne » du musée d’Ouessant, le budget atteint déjà 9,5 millions d’euros.

Entretenir la mémoire, c’est bien. Mais entretenir et développer l’efficacité de nos équipements et infrastructures, c’est notre priorité !

Maël DE CALAN – Président de l’ALLIANCE POUR LE FINISTERE

Sophie BOYER – Conseillère Départementale du canton de Fouesnant

Véronique BOURBIGOT – Conseillère Départementale du canton de Brest 4

3 juillet 2019

Centre d’interprétation des phares à Brest : un projet complètement déraisonnable et ruineux

Alors même que le département du Finistère ne parvient plus à exercer correctement ses compétences (manque de places d’accueil pour les personnes âgées ou handicapées, manque d’investissements routiers, soutiens aux agriculteurs rognés), la Présidente a fait de la création d’un deuxième musée des phares à Brest une priorité.

Cette décision est incompréhensible, tant ce projet est déraisonnable et ruineux.

Déraisonnable, car il s’agit bien d’un deuxième musée qui serait créé à Brest, et qui viendrait concurrencer le Musée des phares et balises qui existe déjà à Ouessant !

Ruineux, car ce deuxième musée à Brest couterait pas moins de 6,5 millions d’euros, qui viendraient s’ajouter au coût de la rénovation du Musée des phares et balises dans le phare du Creach à Ouessant, pour un coût total qui dépasse déjà 17 millions d’euros !

L’argent public ne peut plus être gaspillé comme cela. En engageant autant d’argent public sans vision et sans stratégie, après avoir refusé de signer le pacte de responsabilité proposé par le gouvernement pour limiter l’augmentation des dépenses publiques, le département enverrait un signal désastreux. 

Pour toutes ces raisons, nous demandons solennellement à la Présidente du Conseil Départemental de renoncer à son projet somptuaire, et de recentrer notre collectivité sur ses compétences clés.

Maël DE CALAN – Président de l’ALLIANCE POUR LE FINISTERE

Véronique BOURBIGOT et Pierre OGOR – Conseillers Départementaux du Canton de Brest4

 Sophie BOYER – Conseillère Départementale du Canton de Fouesnant – Chargée du suivi du projet

25 février 2019

Le scandale du centre national des phares

La politique culturelle menée par le département mélange beaucoup de choses. Cela va du soutien aux associations d’anciens combattants, aux bibliothèques en passant par les arts visuels. Autant de sujets sur lesquels nous sommes d’accord.

Cependant, il contient aussi des budgets qui dérapent, pour financer des politiques avec lesquelles nous ne sommes pas du tout d’accord. C’est le cas du Centre national des phares des phares et balises pour lequel la majorité socialiste a ouvert une enveloppe budgétaire de 17 millions d’euros !

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30 août 2020

Il faut aider la Brittany Ferries et ses emplois !

La Brittany Ferries, acteur majeur de l’économie bretonne, et léonarde en particulier, est actuellement mise à mal par la crise sanitaire et économique que nous traversons.

Forte de ses près de 2,5 millions de passagers par an et de ses 2 400 à 3 100 salariés (selon la saison), la Brittany Ferries est un acteur essentiel du déplacement transmanche. Toutefois, avec la crise du Covid-19 et la quatorzaine imposée aux passagers à l’arrivée au Royaume-Uni, le trafic entre la Grande-Bretagne et la France a radicalement chuté, occasionnant près de 63 000 annulations sur la saison.

Cela représente une chute de près de 25% du nombre de passagers sur juillet-août et une perte sèche de 250 millions d’euros de chiffre d’affaires.

En conséquence, la Brittany Ferries a décidé de désarmer 6 de ses 12 navires, et de placer 40% de ses salariés au chômage partiel.

Afin de s’en sortir, la compagnie finistérienne a contracté un prêt garanti par l’État (PGE) de 117 millions d’euros pour éviter la liquidation, mais ce prêt n’est qu’une solution de court terme et un poids pour son avenir.

Un plan de relance adapté doit être mis en place au plus vite !

Les Présidents des Régions de Bretagne, de Normandie et des Hauts-de-France ont d’ores et déjà exprimé leur volonté de mise en place d’un tel plan d’urgence entre l’État et les collectivités concernées.

Le Département du Finistère est particulièrement concerné, par l’implantation de la société sur son territoire, mais également en tant qu’actionnaire à 12% de la SEM SABEMEN, partie intégrante d’un dispositif mis en place par les collectivités locales et la compagnie maritime pour le financement des navires, et donc propriétaire de certains bateaux.

A ce titre, Aline CHEVAUCHER et Maël DE CALAN, Conseillers départementaux du canton de Saint-Pol-de-Léon, en appellent à l’État pour un soutien national massif visant à soutenir ce fleuron de notre économie locale et les milliers d’emplois qui y sont attachésen complément des engagements pris par les collectivités.